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Un message pour la Pleine Lune en Scorpion / Wezak du 18 mai 2019.

Dernière mise à jour : 26 mars



Découvrez le message de la pleine lune en Scorpion du 18 mai 2019, aussi appelée Wesak. Cette pleine lune puissante nous invite à lâcher prise et à nous abandonner pour laisser mourir ce qui n'est pas nous.

La pleine lune en Scorpion a la réputation d’être l’une des pleines lunes les plus puissantes de l’année. L’énergie de la pleine lune nous invite à laisser partir et lâcher les choses dont on ne veut plus. Comme le signe du Scorpion est associé au fait de lâcher prise, lâcher le contrôle et s’abandonner, on peut dire que l’invitation à lâcher est décuplée par cette pleine lune.

L’année 2019 est l’année de l’activation du corps de lumière des artisans de lumière. Pour que cette lumière et que cet amour que nous sommes soient révélés, il y a besoin de laisser mourir ce qui n’est pas nous, et de s’abandonner…

S’abandonner, c’est se laisser couler dans les profondeurs, dans SES profondeurs. Les énergies de mai sont intenses et volatiles, très changeantes et bousculantes et rester à la surface des choses ne va pas nous aider. Ce qui est mis en lumière avec cette pleine lune, ce sont les programmations profondément ancrées dans notre subconscient, spécialement celles qui sont le plus inconfortables pour nous. Comment savoir quelles sont ces programmations ? Il suffit de suivre ses émotions, de voir ce qui les engendre et de se laisser couler profondément au fond de la piscine pour aller libérer l’ancrage lié à notre passé.

La guérison ne peut s’opérer que si on se laisse traverser pas ces émotions, et ainsi on se laisse transformer par la vie.

Mais souvent cette transformation fait peur et on peut ressentir les résistances qui pointent le bout de leur nez. Qu’est-ce qu’on va trouver de l’autre côté de la peur, de la colère, de la culpabilité, de la honte, de la tristesse ? On est tellement habitués à s’identifier à ses émotions, à ses schémas, à ses croyances hérités des ancêtres qu’au fond on préfère s’y accrocher et continuer à s’identifier à ce qui est familier, au lieu de se laisser couler dans l’inconnu. C’est cette peur primaire à laquelle nous sommes confrontés. Qui suis-je quand je me libère de mon histoire ?

Un maître chinois a dit : « Les gens veulent guérir, mais ils ne veulent pas changer ». La guérison ne peut s’opérer que par le changement, la transformation profonde de ce qu’on est, ou croyait être.

Quand je me responsabilise par rapport à ma vie et à mon destin, quand j’honore les émotions qui me traversent, aussi difficiles soient-elles, et que je les laisse me transformer, alors je sors de la conscience victime. Victime de mon passé, victime de la société, victime de la vie, victime de moi-même. Il n’y a pas de victime, il y a juste un potentiel illimité à révéler quand nous reprenons notre pouvoir et que nous allons puiser dans la force de la Vie qui nous traverse.

Cette pleine lune est aussi celle du Wesak, ce qui nous ramène à la naissance, à l’éveil et à la mort du Bouddha. Comme tous les maîtres venus sur cette terre, le Bouddha a cheminé profondément à l’intérieur de lui-même, il s’est confronté à ses propres démons (Mara), il a laissé mourir en lui les attachements de l’ego à sa propre forme.

Pour transcender la souffrance, il faut la vivre, pour transcender la matière il faut en faire l’expérience, pour transcender son ego il faut l’expérimenter et l’intégrer. Tout le reste n’est que fuite et distraction du mental par rapport à l’essence même de notre raison d’être : s’expérimenter en tant que Conscience de tout ce par quoi nous sommes traversés, et cela va des profondeurs les plus sombres et les plus noires jusqu’à la lumière la plus rayonnante et la plus radieuse, et tout ce qui peut exister entre les deux.

Sat Nam

Gabrielle Isis

www.gabrielleisis.com

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